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lundi, janvier 04, 2021

Tenue de Soirée - Dress Suit

Chardonneret élégant (Carduelis carduelis) - European Goldfinch

Il est beau le petit clown. Sans doute une femelle qui est le sujet de ma première photo 2021. Deux couples de ces oiseaux élégants viennent régulièrement puiser à nos nourrissoirs suspendus. Pat a augmenté la capacité d'accueil de notre jardin. Il a fabriqué un deuxième nichoir à rouge-gorge. Ce passereau est terriblement territorial, je ne suis pas sûre qu'il cohabiterait avec une autre famille ni qu'il ait besoin d'une résidence de week-end. Au moins aura-t-il le choix d'adopter le domicile qui lui convient. Celui que nous mettions déjà à sa disposition est sous notre avancée de toit et accolé au volet. Les mésanges auront aussi le choix de la taille, de la forme et de l'emplacement de leur maison maternelle.
Si je tenais mes bonnes résolutions de début d'année, je serais plus assidue à guetter les allées et venues de nos petits amis qui sont à la fois farouches et routiniers. Sans leur tirer le portrait je puis les observer. Les chardonerets sont grégaires et prennent leut temps. Les mésanges ne font que passer mais elles le font souvent. Pat a acheté un sac de 25 kilos de graines de tournesol car il a remarqué que c'est le met que les oiseaux préfèrent.

Meilleurs voeux de bonheur et de santé à tous les visiteurs de ce jardin de Marguerite !

lundi, décembre 14, 2020

L'Oiseau Vert - the green Bird



Au temps des âges farouches, les hommes étaient censés chasser et les femmes cueillir. Quoique cette séparation des tâches au paléolithique ne soit plus considérée comme si évidente (voir ICI). Dans notre couple toutefois, je suis toujours en train de glaner au jardin ou de récolter (noisettes, fraises, tomates, mirabelles, coings). Mon mari s'occupe d'acheter des graines, de remplir les mangeoires des oiseaux. Il fabrique des nids ou retape la mangeoire. Surtout, il a l'oeil pour suivre leurs allées et venues dans le jardin. C'est lui qui m'a signalé le gros oiseaux vert. Notre voisin d'en face nous avait dit en avoir vus chez nous mais celui-ci est le premier que nous ayions remarqué. Il n'était pas farouche.
Il y a dismorphisme sexuel chez les perruches à collier. Les femelles n'en portant pas, celle-ci semble donc être une dame.



Je ne pensais pas que les perruches à collier étaient aussi grandes. Celle-ci ne peut pas se glisser sous le toit de la mangeoire. Elle se contente des graines du distributeur qu'elle grappille difficilement avec son gros bec

lundi, janvier 08, 2018

Quoi de neuf - What's up

Le Chardonneret élégant (Carduelis carduelis)

Hier dimanche, j'étais dans la cuisine, debout près de la porte-fenêtre, lorsque j'ai réalisé que nous n'avions rien fait de notoire le jour de l'an. Nous étions rentrés depuis peu de chez nos petites-filles dans le Rhône sous les embruns de revêtements et les vents violents de la tempête Bruno (était-ce "la tempête Bruno" qui soufflait en ces endroits que nous avons traversé ?) et nous devions aller chercher notre petit-fils le lendemain chez lui à Paris afin qu'il termine ses vacances et se repose chez nous à Cergy. C'est alors que j'ai remarqué un oiseau coloré sur la mangeoire. Eberluée et puis ravie je fus d'identifier un chardonneret. Un deuxième s'est alors joint à lui. Nous n'en avions jamais eu ou peut-être n'y avais-je pas prêté attention... J'ai pensé à Monsieur O qui a passé de longs moments derrière la vitre avec les petites jumelles de théâtre à contempler le ballet des volatiles et appris à les reconnaître : le rouge-gorge familier, les vives mésanges bleues et charbonnières, les moineaux en bande, le couple de tourterelles turques au fin collier dans la nuque, celui des palombes dodues. J'aurais bien aimé lui montrer les chardonnerets... Alors j'ai pris des photos qui ne sont pas très nettes à cause du temps et de l'objectif peu lumineux. Difficile de figer à travers une vitre au 1/30ème un oiseau vigilant quoique obstiné à se goberger de graines...

Heureuse nouvelle année à tous ! Qu'elles soit pleine de premières fois agréables !

mercredi, avril 08, 2015

Tourterelles et Palombe

Vassilis Alexakis ("je t'oublierai tous les jours") a écrit : "J'ai quitté le Machu Pichu par le train, un convoi bleu de sept wagons qui avançait moins vite que les chiens qui le poursuivaient. Il sifflait à chaque virage. Là, je me suis entretenu avec un canadien qui étudiait les oiseaux. Il avait relevé cinquante espèces différentes au cours de la matinée, alors que je n'en avais repéré aucun. Je ne fais pas attention aux oiseaux parce que je peux pas les identifier, ai-je pensé. Je ne vois que les mots que je connais."

France a dit : "LUCIE bonsoir, des tourterelles turques je ne les connais pas elles sont comment alors!!!!!!! Tu me montreras une photo si tu en as une. Je veux bien les découvrir LUCIE ".
France a dit aussi : "tu sais bien que le Rouge-Gorge est bien mon ami que je ne vois plus du tout ou bien je ne le cherche plus trop..."



Difficile de s'y retrouver entre les différents colombinés. Ces tourterelles... turques (?) sont venues casser la graine dans notre jardin il y a quelques jours. Elles y sont revenues hier. Cependant, ce n'est pas parce que je ne les ai pas remarquées qu'elles ne sont pas passées avant, ni entre-temps, ni depuis...



Les palombes sont d'année en année de plus en plus dodues ; une photo publiée sur Cergipontin en juin 2006 l'atteste... Quoique je ne suis pas sûre que d'année en année ce soit toujours le même couple qui revienne. Je ne suis guère physionomiste en ce qui concerne les oiseaux. Comment distinguer les individus et les dénombrer avec certitude alors ? Lorsqu'il n'y a pas dimorphisme sexuel marqué, j'ai également du mal à distinguer le mâle de la femelle... Je soutiens toutefois que les palombes sont les plus gros volatiles de notre jardin. Et qu'elles sont également les plus placides...

jeudi, octobre 04, 2012

Le moineau et l'olivier - the sparrow and the olive tree


L’olivier est l’Arbre des Pouilles, cette région du sud de l’Italie au bord de l’Adriatique qui se nomme aussi "Salento".
"Pouilles" vient d'Apulia, dérivé d'Apluvia, "Terre sans pluies". L’olivier y est partout, en une mer vallonnée de très vieux ou de jeunes pieds.
La chambre qui était à notre disposition pendant notre séjour était à l’étage. Elle donnait, par une très petite et étroite fenêtre, sur un patio au milieu duquel se tenait un jeune olivier solitaire qui, toutes les fins d’après midi et toujours alors que le jour déclinait déjà, bruissait des battements d’ailes et des piaillements d’une nuée de moineaux...

[Un moineau, pour Olivier, c’est aussi bien et même mieux qu’une colombe...]

mardi, mai 22, 2012

Un gai luron - a jolly fellow


J'aime ce moment de l'année, de mars à juin, où le Merle noir (Turdus merula) incite le jour à se lever avant le soleil et à se coucher après lui. Il module à la plus haute cime et termine ses phrases par des notes brisées. Il siffle aussi à tout moment pour marquer son territoire et montrer sa fierté d'être chargé de famille. Il parade, il écarte les feuilles, il explore les massifs en quête de ravitaillement sans crainte aucune du jardinier. Il est invulnérable, mais qu'il prenne garde au chat !

jeudi, mai 17, 2012

Il y a un nid dans le laurier....



Les petits des merles sont nidicoles... Les pauvres sont cependant obligés de quitter le nid avant de savoir voler et s'assumer seuls. Ils ne tomberont pas de bien haut puisque ce nid-ci est caché à hauteur du regard, bien calé dans la boule du laurier-sauce taillée au dessus du tronc... Le mâle est peu discret et même assez bravache dans sa quête de provende pour sa nombreuse marmaille...

jeudi, avril 26, 2012

Trop mignon...


Le toglodyte mignon, comme le vieux lion du désert (boum boum boum) de la chanson, a souvent la queue bien en l’air (boum boum boum)...

lundi, mars 19, 2012

La part des anges – the Angels' Share


Lorsque le grand froid s’en est allé, il a fallu long temps avant que le déglacement du demi-baril soit total. Étonnamment, les feuilles noyées du liquidambar sont remontées peu à peu en un joli bouquet roux hérissé pris par le gel. Le phénomène naturel de sublimation, l’enlèvement manuel d’un important volume de dépôt, les prélèvements des êtres ailés, conjugués à une faible pluviosité, ont fait ensuite sérieusement baisser le niveau de l’eau. Lorsque j'ai réalisé la gymnastique périlleuse que les palombes et les merles s’imposaient pour boire, je me suis enfin décidée à demander à Patrick de remettre l’eau au robinet extérieur ; j’ai vidé l’eau croupie du baril, l’ai frotté avec une brosse en chiendent, l'ai rincé puis l'ai tout de suite rempli avant que le bois ne sèche et que cela ne nuise à l’étanchéité.
Voilà une bonne chose de faite ; mais pas si bien faite car je n’ai pas réussi à remettre le baril parfaitement horizontal...

jeudi, mars 15, 2012

La mi-mars...


... ce n'est pas la mi-août...
C'est LE Jour d'une dame piquante et raffinée au pseudonyme félin...

Bon anniversaire Chamamy !!!!



... et LE Jour d'un jeune-homme taquin et malin au prénom floral !!!

Bon anniversaire Florian !!!!

dimanche, février 26, 2012

Grand froid - a raw winter's day

Prises le 02 février 2012

Hier matin, c’est un "coucou-cou" lointain et sporadique qui m’a éveillée. Lorsque j’ai ouvert les volets de la porte-fenêtre de la cuisine, j’ai entendu, tout près, juste un roulement sourd de gorge. Je ne sais pas faire la différence entre un chant de coucou ou celui d’une palombe finalement, je veux bien croire que ce "coucou-cou" annonçait le printemps, comme l’annonçait le chant du merle sur le faite du toit de nos voisins dès le lever du jour mercredi dernier...
Oubliés les jours rudes d'avant la neige où il était si dur d’étancher la soif ! Pourtant, l’iceberg du baril à poissons (vide de tout occupant c’est pourquoi nous ne l’avions pas protégé) a mis longtemps à fondre complètement...
Le couple de palombes sédentaires qui fréquente notre jardin a survécu encore cette fois. Les oiseaux ne comptent pas les printemps qui leur restent à vivre après autant d’hivers et se réjouissent de celui qui leur est promis...


Coucou ton refrain
Sur deux tons tu le ressassas
Printemps à deux sous


-Miss_Yves-

mardi, février 07, 2012

Les passereaux du jardin...



Ce petit monde ailé vit en bonne intelligence. Il se partage les ressources : à chacun selon ses besoins et ses préférences. Le rouge-gorge est du genre "cul-de-plomb" ; il s’attarde à la table à condition d’être bien installé lui qui aime se nourrir au sol. La mésange est "cul-à-ressort" ; elle ne fait que passer ce qui ne l’empêche pas de faire son tri. Le pinson picore au pied de l’arbre ce qui est tombé et le merle aussi qui ne dédaigne pas non plus les quelques miettes de pain de la nappe secouée devant la porte-fenêtre de la cuisine...

mardi, août 23, 2011

La palombe des jardins



Je lisais sur la terrasse. Les palombes sont arrivées l’une après l’autre en froufroutant (je ne puis trouver un autre terme, on dirait le jupon rouge que Rhett Buttler a offert à Mamma). Je suis allée chercher mon appareil de photos et ai pris ce cliché depuis l’intérieur du garage avant qu’elles ne s’envolent.
Il est intéressant de comparer les différentes images que j’ai prises de ces palombes. Le tronc du liquidambar qui devait, selon Patrick, pousser lentement a bien forci en cinq ans. La menthe a disparu. Je me demande si la palombe n’a pas un peu blanchi, comme nous tous...


lundi, juillet 11, 2011

La palombe des villes...



Cette fenêtre ne doit pas bien souvent être ouverte ni ces pots arrosés ; d’ailleurs je ne sais pas ce qui y pousse : plante d’intérieur en estive ou mauvaise herbe amenée par le vent...
Les palombes ne sont pas majoritaires en ville (Wikipékia > à Paris, 9% de Pigeon ramier dit Palombe, 90% de Pigeon biset, 1% de Pigeon colombin).
A Cergy, un couple est fidèle à notre jardin et à notre bac à poissons où il vient se désaltérer. Seul la mort de l'un des deux le brisera.
Les pigeons divisent l'opinion. Certains les haïssent, quand d’autres les aiment au point de les nourrir ou de se consacrer à la colombophilie.
Notre petite–fille vit dans les collines du Lyonnais. Elle est habituée aux veaux, vaches, cochons, couvées ainsi qu’aux escargots et papillons. Elle regardait et courait derrière les pigeons, lors de son récent passage à la capitale.
Je n’ai lu qu'il y a peu "le Roi des aulnes" de Michel Tournier (prix Goncourt 1970). Abel Tiffauges s'y prend de passion pour les pigeons voyageurs...

jeudi, mai 26, 2011

La Mésange charbonnière (Parus major)



Cette joyeuse boule de duvet, qui s'ébroue et fait déborder le baquet à poissons, viendra-t-elle l’hiver prochain contribuer aux semailles en faisant le tri dans la petite maison des graines accrochée au liquidambar ?

jeudi, avril 21, 2011

Les flamants rouges

Jardin des Plantes (Paris), le 15.04.2011 à 17H01

Lorsque j’ai passé quelques jours en Guyane à l’automne 2009, j’ai découvert les flamants rouges qui vivent dans les mangroves de Cayenne ou de Sinnamary mais n’ai pu m’en approcher assez près pour pourvoir en tirer un portrait valable. Cependant nul besoin de quitter Paris pour en photographier ; ni pour voyager, comme ces jeunes gens croquant du coté de la fauverie de la ménagerie du Jardin des Plantes, ou comme autrefois le douanier Rousseau.

Des flamants rouges [Flamant des Caraïbes ou Flamant de Cuba (Phoenicopterus ruber ruber)], du Jardin des Plantes j’en avais déjà montrés ici, les trouvant à l'époque d’un rose très soutenu !

Les flamants roses (Phoenicopterus ruber roseus) de la partie de croquet au Pays des Merveilles sont , chez Miss_Yves...


mercredi, décembre 01, 2010

Le Vilain Petit Canard *** The Ugly Duckling

Juvénile, photographié hier mardi 30 novembre sur la Seine, par un froid de canard (-6°C)...



"Peu importe qu'on soit né dans la cour des canards, si l'on est sorti d'un oeuf de cygne..."
[Hans Christian Andersen, "Le Vilain Petit Canard"]

"To be born in a duck’s nest, in a farmyard, is of no consequence to a bird, if it is hatched from a swan’s egg..."
[Hans Christian Andersen, "The Ugly Duckling"]



samedi, août 28, 2010

Californie : american robin et pacific dogwood

american robin
Il y a un peu plus de deux ans, j’étais triste et révoltée de la disparition douloureuse de mon petit frère. Notre séjour en Californie était programmé de longue date. San Francisco m’a distraite. Mais les paysages de la Sierra Nevada m’ont apaisée.

Ces deux photos ont été prises le 9 mai 2008 dans la Yosemite Valley lors d’une marche de 3 heures par le sentier qui contourne le Mirror Lake en dessous du Half Dome. Un autre coin de cette vallée est surnommé "les iles du paradis". Daniel l’a montré ici.
Si nous avions choisi un autre moment de l’année, nous n’aurions pas vu le miroir du lac car il se transforme en prairie en été. Nous n’aurions pas remarqué de ci de là ces arbustes graciles aux simples fleurs blanches dignes de l'Eden. Je ne sais ce que nous avons manqué bien sûr qui est propre à l’été, à l'automne ou à l'hiver. Les saisons se succèdent, amenant leur lot de surprises attendues qui reviennent cycliquement comme un film retourné tous les ans suivant la même trame...

pacific dogwood
Eric a dit en commentaire : "Le monde, les voyages, tu le sais bien, on ne reste plus dans son coin aujourd'hui, et les plantes, qu'elles soient mexicaines ou marocaines, si elles le veulent bien, elles prospèrent magnifiquement chez nous. Mon jardin en est un exemple."

Un proverbe chinois dit : "Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui."

C’est vrai que l’homme n’a rien inventé. Il a su aider un peu l’évolution des plantes pour recréer dans ses parcs et jardins des petits coins de paradis maîtrisés. J’ai vu en Californie le Pacific Dogwood avec des fleurs blanches ou roses dans les jardineries (des nurseries). Et dans les fêtes des plantes rares de La Roche Guyon, Saint Jean de Beauregard ou Courson des cornouillers à fleurs (Cornus florida) qui lui ressemblent fort...

samedi, juin 26, 2010

le temps des cerises ** the cherry season

Cerises du jardin de notre fille (Rhône) et merle d'un jardin intérieur (Paris 14ème)

"Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur"


Il est 22H25 et par la fenêtre de toit ouverte j’entends encore le merle siffler. Je le note pour m’en souvenir au solstice d’hiver.
Il est 22H32 et le merle s'est tu mais j'entends encore les enfants babiller sur la terrasse de nos voisins...
Il fait chaud. L’été est là et bien là après une fin de printemps bien sombre. Demain je cuis cuis la gelée de groseille.


dimanche, juillet 05, 2009

Le platane, le bouleau, les palombes



Ca commence toujours comme ci...

It always begins the same...


Das ist immer dasselbe Theater !



Acta est fabula...