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jeudi, novembre 14, 2019

Du Raisin - some Grape



Avant de partir de chez nous pour dix jours qui se sont révélés en durer seize, je m'étais figurée que le gel allait faire son office comme chaque année à la Toussaint. J'avais rentré nos plantes d'intérieur mise à estiver à l'ombre dans le jardin. J'avais cueilli les fleurs de dahlia pour les offrir à une voisine. J'avais considéré que les raisins ne risquaient rien à cause du sucre qu'ils contiennent et ne pratique-t-on pas à des vendanges tardives ? J'avais cueilli et distribué six cageots bien remplis de coings. Il en restait tout autant dans l'arbre. Après notre retour beaucoup étaient tombés, ceux qui étaient encore accrochés nous les avons délogés en secouant le cognassier comme un prunier. Tant pis pour les meurtrissures. Je ferais rapidement de la pâte en étant exigeante sur la qualité de la chair des fruits et c'est ce que j'ai fait (voir photo ci dessous) mais il m'en reste dans le garage un gros panier à exploiter.
L'année dernière et l'année précédente aussi, nous avions cueilli le raisin début octobre (mes photos d'archive en témoignent). J'ai commencé en rentrant début novembre. Et ceux ci qui sont en photos, il y a une semaine. Il m'a fallu monter sur un escabeau pour les photographier et les récolter. D'autres attendent encore dans le liquidambar à la hauteur d'un premier étage. Il faudra pour les atteindre sortir une échelle plus grande. Ils peuvent attendre. Depuis l'année dernière il n'y a pas de merle pour les picorer à notre place. La faute sans doute à un virus africain. Et nous les cueillons pour les déguster avec plaisir au fur et à mesure de nos besoins.
Je précise que nous n'avons nullement besoin de traiter la vigne et qu'elle se rit de la canicule grâce à ses racines profondes



Il y aura sans doute une autre bassine de pâte de coing. Et je ferai de la confiture en les faisant moins cuire.
Les tiges du dahlia sont toujours en place. Le froid ne les a pas encore ratatinées. Il faut attendre que le gel fasse descendre la sève dans les tubercules avant de les rentrer à l'abri...

lundi, octobre 14, 2019

Les Pommes d'Or - Golden Apples



Pastelle m'a posé une question : "tu fais quoi dans ton jardin ce mois ci ?"
Et bien, Pastelle, dans mon jardin la principale tâche consiste à récolter. A la fin du printemps les groseilles. En été les mirabelles et en automne les coings et le raisin... Ce sont des besognes à accomplir d'une traite et malheureusement toujours au moment qui me convient le moins. Et puis ensuite, sauf pour le raisin, il faut transformer. J'ai réduit ce dernier stade en distribuant beaucoup autour de nous. Les voisins ont profité des mirabelles et je m'apprête à faire la distribution des cageots de coings. La plupart les transforment en gelée, l'une fait de la compote sans sucre qu'elle congèle dans des pots de confiture et qui lui durent toute une année. L'année dernière j'ai fait deux bassines de pâte que j'ai coulée en petites barquettes que j'ai pas mal distribuées. La pâte de coing c'est délicieux mais il ne faut pas abuser du sucre. Cette année, je me contenterai d'une bassine seulement. Et j'ai trouvé pour les fruits deux autres personnes intéressées.



Le cognassier est un arbuste ravissant. Il est parfait pour un petit jardin. Son feuillage arrondi est duveteux et argenté. Ses grandes fleurs simples sont charmantes. C'est une rosacée, comme les roses ou les pommiers. Le parfum de ses fruits vous chatouille les narines dès qu'on s'en approche ou mieux lorsqu'on les photographie. Les coings sont dignes des pommes d'or du jardin des Hespérides qu'Hercule devait dérober en guise de onzième travail et qui étaient en réalité des oranges... Mon douzième et dernier travail de 2019 consistera à cueillir le raisin perché dans le liquidambar.



dimanche, octobre 18, 2009

Le coing : une bonne pate



Dans mon jardin de Marguerite, les fruits d’or ne sont pas des oranges mais des mirabelles et des coings. Les mirabelles ont attendu cette année sagement notre retour de vacances pour tomber de l’arbre ; recroquevillées par la sécheresse elles se sont ensuite gonflées d’une toute petite pluie et lachèrent prise. Ce fut délicieux.

La récolte des coings est moins contraignante que celles des groseilles ou des mirabelles qui viennent toujours au mauvais moment. Les coings sont patients, ils fleurissent joliment au printemps puis grossissent tout l’été et au début de l’automne se gorgent doucement de couleur, de saveur et de senteur. Je vois le petit arbre trapu se couvrir de jaune dans la haie du jardin depuis la porte-fenêtre de la cuisine. Le jardinier aussi doit être patient et attendre que le fruit soit parfaitement à point.

Aujourd’hui, si le temps le permet, je vais recueillir dans ma paume un à un chaque coing qui, à peine l’aurai je touché et tourné, y tombera. La récolte sera belle. Je ferai du vin de coing et plusieurs bassines de pâte qui me durera longtemps et que je pourrai distribuer. Comme je ne raffole pas de la gelée, et comme nul que je connais non plus, je vais laisser le jus ainsi que je l’ai fait l’année passée ; il me faudra simplement tourner la spatule encore plus longtemps avant que la pâte ne se décolle de la paroi du récipient avec un chuintement caractéristique ; mais elle n’en sera que plus parfumée.



lundi, septembre 24, 2007

Les coings



L’année dernière, une taille drastique, quoique nécessaire, nous avait privés de coings. Joie ! Bientôt, cette année, je vais pouvoir cueillir ces beaux fruits parfumés et duveteux, faire du vin et de la pâte. En ce qui concerne la gelée... Personne n’aime la gelée de coing dans mon entourage, pas même moi. Je n’en ferai que s’il se trouve un amateur.