J'ai pris la photo sur un blog que j'aime bien visiter: D'ailleurs, je l'ai mis en " FAVORI".
Je vais donc en profiter pour raconter l'histoire de notre pauvre cerisier.
Il était une fois un couple avec trois enfants qui ont eu à créer de toute pièce leur premier jardin.
Papa aime les cerises, Maman aussi à condition qu'elles soient encore " vivantes " ce qui veut dire mangées sur l'arbre. Et puis dans le jardin de la Grand-Mère de Maman, il y avait beaucoup de cerisiers: cerises de Montmorency, aigrelettes pour cerises à l'eau de vie, coeurs de pigeon à manger dans le jardin, et de bonnes cerises bien noires comme en Allemagne pour les clafoutis. C'est normal, ce jardin n'était pas très loin de l'Allemagne.
Alors un cerisier est planté.
Il faut plusieurs années pour qu'un arbre donne des fruits.
Trois ans plus tard: trois cerises maigrichonnes. Patience. Ce sera mieux l'année prochaine. L'hiver arrive. Ces pauvre merles ont l'air affamés, Maman leur donne les restes de riz, on aime bien le riz parfumé cuit sans sel et on en mange beaucoup et sur la terrasse le riz est blanc et floconneux. Les merles et les moineaux se régalent.
Arrive le printemps. Le cerisier est beau, tout blanc. Joie ! Horreur ! la pelouse est jonchée de touffes blanches! Les merles conditionnés ont picoré les fleurs ! Pas de cerise cette année.
L'hiver: pas de riz aux merles.
Cinquième printemps: fleurs dans la pelouse. Les merles s'en sont pris aux pucerons.
Sixième printemps: les merles se lèvent avant le jardinier et ils atteignent facilement les hautes branches ( le cerisier a bien grandi et commence à faire de l'ombre et à assécher le jardin ). Cerises picorées.
Septième printemps: un cerisier est sans doute à maturité en même temps dans le voisinage et les merles s'y régalent, épargnant les notres. Les cerises sont délicieuses.
Huitième printemps: des affolants sont suspendus: têtes de chat, CD récupérés. Peine perdue. Et le cerisier qui croît en vigueur inutile dans notre petit jardin.
La résolution est prise: condamnation du cerisier qui est abattu. Nous descendrons dans le Var nous gaver dans la cerisaie de Jean Stéphane et Véronique. Dans un an le bois sec chantera dans la cheminée
Mais la souche reste en terre. Cette même souche que Patrick a enlevée cette année.
samedi, avril 15, 2006
Samedi de Pâques pluvieux
Publié par Marguerite le 4/15/2006
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