La Maison Romaine à Epinal date de la fin du XIXème siècle. Achetée en 1902 par la ville à sa commanderesse (?), une riche héritière ruinée par sa construction commencée en 1892. Inscrite en 1990 à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.
Bibliothèque Municipale. Et magnifique roseraie sur les bords de la Moselle.
Papa avait toujours en poche son couteau à écussonner. Il prélevait des greffons qui étaient le plus souvent condamnés à une mort certaine. Papa n'avait guère les doigts verts...
Bibliothèque Municipale. Et magnifique roseraie sur les bords de la Moselle.
Papa avait toujours en poche son couteau à écussonner. Il prélevait des greffons qui étaient le plus souvent condamnés à une mort certaine. Papa n'avait guère les doigts verts...
Le 15.10.07 à 14H25
La Maison Romaine fait partie de mon histoire personnelle, pourtant il y avait bien longtemps que je ne m’y étais arrêtée. Lorsque nous venons à Epinal, la famille est prenante. Il faut voir l’un puis l’autre. Ma tante Geneviève dite tante Ginette ou Tan’Inette habite tout près, mais depuis belle lurette n’y met plus les pieds. Elle a 95 ans. Ne lui dites pas que je vous ai dit son âge. Elle ne le fait pas, mais elle le porte tout de même.
La Maison Romaine est à 20 minutes à pied de la Basilique, donc à la même distance de ma maison de famille. Nous y allions, en variante avec le cours d’Epinal qui est aussi le long de la Moselle, sur l’autre rive et plus près de la maison.
Nous y allions avec Tan’Inette lorsque mon plus petit frère est né et que Maman n’avait plus trop le temps de nous sortir. Mon grand frère était trop grand.
Nous, c’est à dire Bandibulle et moi.
Je ne me souviens plus si nous escaladions les lions en embuscade. En embuscade nonchalante. Surtout celui là.
Ben oui, une maison romaine se doit d’avoir des lions.
Puis Patrick et moi avons amené nos deux aînés à la Maison Romaine, en variante du cours ou des forêts environnant Epinal. Jusqu’à ce que petit Pierre naisse. Alors les deux grands ont été assez grands pour aller seuls chez Tan’Inette. Elle venait à pied les chercher chez Papa et Maman, près de la basilique, et passait par la Maison Romaine, avant d’arriver chez elle où elle les faisait jouer.
J’ai pris la photo des roses avant de passer chercher Tan’Inette avec mon plus jeune fils, Pierre. Pour rendre visite à Bandibulle, nous avons poussé son fauteuil roulant. J’ai pris la photo du lion, après l’avoir raccompagnée chez elle.
Oui, je suis nostalgique. Oui, c’est ainsi. Le temps passe inexorablement, comme coule la Moselle à Epinal avant de se jeter dans le Rhin à Coblence. Les saisons passent. La Maison Romaine, la Moselle sont toujours là. Les roses, belles bien que piquetées par les froides nuits de l’automne vosgien, sont toujours là...
Claude m'a priée de dire huit points me concernant. J'ai préfèré ne pas les énumérer mais raconter un peu de moi...
Je ne prierai personne de relever le défi. Chacun dans son blog décrit et trahit beaucoup de soi...
La Maison Romaine est à 20 minutes à pied de la Basilique, donc à la même distance de ma maison de famille. Nous y allions, en variante avec le cours d’Epinal qui est aussi le long de la Moselle, sur l’autre rive et plus près de la maison.
Nous y allions avec Tan’Inette lorsque mon plus petit frère est né et que Maman n’avait plus trop le temps de nous sortir. Mon grand frère était trop grand.
Nous, c’est à dire Bandibulle et moi.
Je ne me souviens plus si nous escaladions les lions en embuscade. En embuscade nonchalante. Surtout celui là.
Ben oui, une maison romaine se doit d’avoir des lions.
Puis Patrick et moi avons amené nos deux aînés à la Maison Romaine, en variante du cours ou des forêts environnant Epinal. Jusqu’à ce que petit Pierre naisse. Alors les deux grands ont été assez grands pour aller seuls chez Tan’Inette. Elle venait à pied les chercher chez Papa et Maman, près de la basilique, et passait par la Maison Romaine, avant d’arriver chez elle où elle les faisait jouer.
J’ai pris la photo des roses avant de passer chercher Tan’Inette avec mon plus jeune fils, Pierre. Pour rendre visite à Bandibulle, nous avons poussé son fauteuil roulant. J’ai pris la photo du lion, après l’avoir raccompagnée chez elle.
Oui, je suis nostalgique. Oui, c’est ainsi. Le temps passe inexorablement, comme coule la Moselle à Epinal avant de se jeter dans le Rhin à Coblence. Les saisons passent. La Maison Romaine, la Moselle sont toujours là. Les roses, belles bien que piquetées par les froides nuits de l’automne vosgien, sont toujours là...
Claude m'a priée de dire huit points me concernant. J'ai préfèré ne pas les énumérer mais raconter un peu de moi...
Je ne prierai personne de relever le défi. Chacun dans son blog décrit et trahit beaucoup de soi...
14 commentaires:
Je te sens vulnérable. Ce n'est peut-être pas le moment de trop dire sur toi-même.
Je voulais aussi dire que j'aime beaucoup la première photo avec ses couleurs absolument magnifiques.
commanditaire ?
Il est vraiment sympa, le lion assoupi, on dirait une peluche dans le lit de ma petite fille...
et la nostalgie... c'est le doux-amer d'une existence. Un plat à savourer en connaisseur.
Je commmence à m'attraper - de mon retard - et à vouloir commenter (avec mon accent)! D'abord, merci pour tes commentaires sur mon blog - j'ai répondu à tes questions.
Oui, tu as l'air bien nostalgique - et pourquoi pas. Ca peut faire du bien de temps en temps! Je pense retourner bientôt en Suède voir ma vielle mère; un autre moment de nostalgie... de voir mes tantes qui arrivent à peine à marcher, et mes cousins et quelques amis qui commencent tous à être à la retraite... et de voir les maisons, les écoles... ou j'ai passé ma jeunesse. Peut-être un post à faire?
Ah ! Marguerinte ! Nostalgie, quand tu nous tiens ! Belle histoire ! La première photo est superbe et j'adore la "tronche" du lion. Si j'avais un post à faire autant nostalique que le tien, ce serait sur le Paris de mon enfance et le berry de mes vacances de petite fille.
Deux belles et nostalgiques images, idéaux pour le souvenir.
Il doit y avoir un âge dans la vie où l'on est nostalgique du passé, et je pense l'avoir atteint, surtout quand l'on voit ses amis disparaitre, et nos êtres chers vieillir et puis c'est la saison, l'automne prépare à l'hiver où tout s'endort sauf les souvenirs. Mais tu n'as pas besoin de te décrire, en te lisant on te connait et en te voyant seulement une fois on te reconnait à travers tes écrits.
Nostalgie parce que cette ville à laquelle je ne suis pas particulièrement attachée, car au fond je n'y ai guère vêcu que ponctuellement, petit à petit s'éloigne encore plus. Je n'y vis plus. Chaque fois, j'y suis de passage. Et peu à peu je ne vais plus y retrouver rien, ni personne.
Il est cependant étonnant de s'apercevoir qu'il suffit cependant d'un rien, un lion (se méfier du lion qui dort), une rose (j'en ai photographiée une qui n'était pas étiquetée), une fragrance, une sensation de fraicheur, pour retomber en enfance...
Merci à tous d'être passés. Votre affectueuse présence ici me tient bien chaud...
J'ai tagué Marguerite sur hpy questionnaire
I love your first photo
Des roses trop épanouies,ce lion triste,un fauteuil roulant....Bandibulle......
Brrrrrrrrr,même si c'est aussi ça la vie...je t'embrasse
De mémoire de rose ont n'a jamais vu mourir un jardinier. Nous avons des souvenirs. Vivons-nous trop longtemps ?
Miaou.
Très beau tout cela est…
Attention nostalgie ne veux pas dire tristesse. "hpy" a raison il faut toujours garder un peu de réserve, sont jardin secret en sommes, (Les blog se sont pas les émissions se « Mireille Dumas »). Hélas trop de gens sont prêt a exploiter les petites faiblesses que nous laissons passer…
Le lion est mort ce soir
Dans la jungle, terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Et les hommes tranquilles s'endorment
Le lion est mort ce soir
Tout est sage dans le village
Le lion est mort ce soir
Plus de rage, plus de carnage
Le lion est mort ce soir
L'indomptable, le redoutable
Le lion est mort ce soir
Viens ma belle, viens ma gazelle
Le lion est mort ce soir
Bisous bonne journée.
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