Claude Monet observait son étang, essayant d’en décrypter l’éclat, les transparences, les matières, les reflets. Lui si sensible à la lumière, pouvait avant tout le monde détecter son retour et reprendre ses pinceaux. A la fin de sa vie, il ne fut pas lâché par ses mains mais par ses yeux qui ne lui permettaient plus de saisir les couleurs sinon boueuses, ternes. Ce sont ces yeux défaillants qui le contraignirent à peindre ses dernières œuvres dans un style qui présageait des œuvres abstraites.
Quoi de plus terrible pour un musicien que de perdre l'ouïe... Quoi de plus terrible, pour un peintre ou un photographe que de perdre la vue...
Voir aussi Giverny sur CERGIPONTIN
Sources:
"Le jardin impressionniste de Claude Monet, Giverny au fil des saisons"
De Vivian Russel
Chez Albin Michel (1996)
vendredi, septembre 07, 2007
Giverny, Eure (27) , l'étang aux nymphéas
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5 commentaires:
Merci pour ces immages si apaisantes
J'adore ce jardin et son atmosphere
Les nénuphares sont vraiment photgéniques!
Sur la deuxieme photo, on a le sentiment d'entrer dans un tableau... Bravo!
Awww! What a beautiful place. Hee hee hee... All you need now are: a row boat, a couple to sit in the boat, the man row the boat under the hot sun while the woman is enjoying the site of the man rowing the boat under a nice cool shade that's provided by her umbrella. :p
Un des tableaux préférés de ma mère !
Quant à la perte de la vue c'est ce dont j'ai le plus peur.(plus que la surdité en tous cas)
Bravo pour vos magnifiques photos.
Bonjour amical de Giverny
Ariane
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