vendredi, juin 17, 2016

Jardin du monde - World Garden



Le Niwaki, ou bonsaï de jardin japonais, est très, très à la mode. Il ne me serait jamais venu à l'idée d'en mettre un dans notre jardin, mais "à cheval donné on ne regarde pas les dents". Il nous a été livré entre l’Ascension et la Pentecôte. Depuis, il nous a bien tourmentés car nous ne savions comment le faire passer à l'arrière du jardin : son poids est estimé à 300 kg, son pot mesure 80 cm de diamètre... La solution est venue des nuits qui portent conseil. Notre arboriculteur d'Osny nous a prêté pour deux heures un trans-palette... L'arbre, qui était resté trois semaines devant la maison, est passé via notre garage traversant à l'arrière sur notre terrasse. Nous l'installerons en pleine terre à l'automne prochain...

A jeter un oeil sur ces deux photos de la terrasse, on imagine bien comme notre jardin n'a rien d'un jardin zen. Le laurier-rose nous donne du mal à remiser l'hiver. A l'origine c'était un plant bouturé offert tout petit et qui vient des Deux-Sèvres. Il ne poussera pas au point d'atteindre la taille des lauriers des oasis marocaines. Le mini palmier est un cadeau de Claude, arrivé sous son bras via le TGV. Je ne pense pas qu'il puisse un jour me donner des bébés, quoique ce soit une variété rustique, sans doute un palmier chanvre (Trachycarpus) originaire de Chine.



Nous avons pas mal de pivoines herbacées différentes. Des blanches, des roses, des rouges, des précoces, des simples des doubles. Toutes ont été prélevées dans le jardin de ma grand-mère dans les Vosges. Il me semble en avoir vu naturalisées dans l'Atlas au Maroc, et en effet j'ai trouvé ce lien en faisant des recherches. Elles peuvent aussi être originaires de Chine.



'Honorine de Brabant' est un rosier Bourbon, l'île Bourbon étant l'ancien nom de l'île de la Réunion, c'est une rose ancienne du 19ème. Elle sent délicieusement bon, comme la rose 'Sonia Rykiel' (obtenue par le rosiériste Guillot). L'une comme l'autre sont remontantes... Honorine de Brabant est particulièrement somptueuse, elle forme un buisson de 2m50 de diamètre et 2m de haut au point nodal de notre jardin.



'Lucy Bertram' est d'obtention anglaise (1895), elle ne sent pas grand chose, ne remonte pas mais elle a un beau feuillage et une simplicité qui séduit les pollinisateurs tels que les syrphes...



"Petites chroniques de rien du tout", le blog de Mine Derrien, est un véritable cabinet de curiosités. Dans son dernier message titré "La plante à la con", elle présente la vipérine de Madère qui m'a fait tout d'abord penser au surprenant géranium de Madère que j'ai croisé dans un parc à San Francisco et montré ICI. Et puis je me suis souvenu d'un massif photographié à l'université de Berkeley (Californie) dont j'ai retrouvé la photo que j'ai prise et que je montre ci-dessus. Il semble bien que ce soit Echium fastuosum (Vipérine de Madère), j'ai trouvé ce Lien qui le confirme (photo du haut). Vu sa taille, je me verrais mal la protéger l'hiver...

lundi, juin 06, 2016

Un Printemps tardif - Late Spring



S'ajoutant aux pluies intermittentes du mois de mai où nous étions souvent partis ou alors très occupés chez nous avec la nouvelle génération, les pluies diluviennes du début de la semaine dernière à la fois ont été décourageantes et sont à présent pain béni. La végétation a eu du mal à cacher sa joie, surtout les vesces et les pervenches qui couvrent, s'immiscent et cachent. Il va falloir veiller à mettre de l'ordre dans tout ça. Mais le sol n'est pas détrempé, juste souple, il est facile à travailler et les racines à détacher... Bien sûr les iris ont poussé en hauteur et se sont couchés, les roses pommées comme celles de l'Honorine de Brabant ou du Pierre de Ronsard ne se sont pas ouvertes ou si mal, mais les roses simples comme celles du Rhapsody in blue n'ont pas souffert, non plus que celles du Rosier des Poètes [le rosier centfeuilles (Rosa centifolia)] que j'ai ramené du jardin de ma grand'mère...
... Même si elles sont déjà fleuries, j'ai en projet de déplacer et rassembler les différentes heuchères qui sont dispersées de ci et de là dans les bordures mixtes. Leur petit nom est "désespoir des peintres", ces fleurs graciles sont toutefois assez faciles à photographier...