samedi, juin 20, 2015

Silène



"Espèce de vieux satyre"... Je n’aurais jamais trouvé la solution à cette définition de la grille de mots croisés du "Parisien TV MAGAZINE" du 12 juin 2015, si Fifi n’avait publié cette photo, prise par elle couchée dans l’herbe folle...
En effet, en défilant la pelote, du roi Midas aux oreilles d’âne qui transformait tout ce qu’il touchait en or, passant par le dieu Dionysos, je suis arrivée au père adoptif et précepteur de ce dernier : Silène. "Silène" est aussi "un nom générique des satyres devenus vieux" (source Wikipékia)... Du silène enflé (Silene vulgaris, photo du haut, prise dans la prairie qui tient lieu de jardin à notre fille) aux compagnons blancs et rouges, je suis parvenue au "Silene flos-cuculi, traditionnellement appelé le Lychnis fleur de coucou ou l'œillet des prés" (photo du bas prise dans la Dombe du Parc des Oiseaux à Villars-les-Dombes dans l'Ain)...

mercredi, juin 10, 2015

Le beau mois de juin - June is back



Les roses, les pivoines, les géraniums vivaces font la gloire du jardin en juin. Le rosier cent-feuilles est un drageon que j'ai séparé après que la trochée ramenée du jardin de ma grand mère se soit bien implantée. Elle fleurit pour la première fois cette année... Le rosier F.J. Grootensdorst à fleurs d'oeillet a été acheté à la pépinière de frère Syméon à l'abbaye d'Autrey (Vosges). Mais la grande star du jardin en ce moment est le magnifique rosier Honorine de Brabant que l'on aperçoit sur la photo d'ensemble. Si généreux qu'il croule sous les grappes de roses, si délicieusement odorant qu'il rivalise avec les pivoines...



Quant à ce magnifique rosier (une rose gallique ?), il n’est pas isolé mais en cinq exemplaires dans le petit jardin intérieur d’une copropriété de Belleville. Je ne l’avais jamais remarqué. Il mériterait d'être bouturé. Il grimpe, il s’étale. Il embaume...


mercredi, juin 03, 2015

Ancolie commune (Aquilegia vulgaris)

Photographiée sur un talus dans les Monts de Tarare (Rhône)

L'ancolie commune n'est pas si commune, puisque c'est une plante magique aux vertus aphrodisiaques. Elle ne devrait donc pas engendrer la mélancolie. Et pourtant... Nous avions une touffe d'ancolies dans une bordure mixte du jardin (avant que ce ne soit la mode, nous avions des bordures mixtes autour des carreaux). Je revois mon père, une fleur à la main, me prévenant de la dangerosité de la belle. Et m'expliquant... quoi !? Je ne m'en souviens plus. C'était une question de morphologie de l'éperon qui la faisait ressembler à ?!. Un carrosse ?! Il me vient une bouffée de mélancolie à la pensée que personne jamais plus ne pourra m'éclairer...