dimanche, mai 23, 2010

Aspérule odorante (Asperula odorata) ou un jardin de grand-mère…


Ce matin, Anna m’a téléphoné, non seulement pour me souhaiter une bonne fête des mères ce qu’elle s’est empressée de faire, elle qui est maman depuis 10 mois, mais surtout pour demander des conseils de plantation pour leurs tomates dans le jardin. Il est touchant de constater comme Anna et Anton portent attention à ce coin de prairie en pente plein de cailloux, de boutons d’or et d’escargots de Bourgogne. Nous leur avions conseillé d’être patients, de veiller au bon état des arbres existants en les dégageant, de tailler les haies qu’elles ne prennent pas trop d’ampleur, de faire les foins et de se faire plaisir en commençant un potager modeste. Mon conseil pour les tomates a été d’apporter de la bonne terre bien sûr et de bien mouiller la motte mais surtout de mettre beaucoup d’eau dans le trou avant de planter le pied et d’ensuite ne pas l’arroser les jours suivant que les racines s’implantent en profondeur pour chercher l’humidité.

Alors pourquoi les aspérules et le jardin de grand-mère ? Parce que la plupart des plantes de nos débuts venaient du jardin de ma grand-mère dans les Vosges. Et notamment les divers hostas et pivoines, les pervenches blanches minor, les primevères acaules et les aspérules. Je ne savais pas au début ce qu’étaient ces minuscules fleurs blanches et graciles qui dodelinent au vent deux raisons pour lesquelles elles sont si difficiles à photographier. Pour moi c’étaient des adventices. Je les ai redécouvertes à l’Herbarium de Saint-Valéry-sur-Somme et depuis je ne vois qu’elles, dans les fêtes des jardins telles que Saint Jean de Beauregard, Courson, ou La Roche-Guyon. Je les vois aussi au printemps piquetées entre nos hostas.
Les aspérules parfument le linge et servent aussi à nourrir la chenille de Morosphinx. De ce point de vue là je suis tranquille, car les morosphinx qui sont de grands petits migrateurs n’arrivent dans notre jardin que lorsqu’ils sont capables de voler de leur propres ailes...


J’ai fait un montage de quelques scènes de notre jardin qui fait la part belle aux touffes arrondies et au vert parce qu’il fait la part belle aux vivaces qui croissent et se multiplient en donnant comme seul mal de les maintenir à bonne distance les unes des autres : hostas, fougères, géraniums vivaces, lysimaque, phlox, pavots, (potentilles, buis, rosiers, crocosme), arum, tradescantia, achillée mollis et j’en passe...


PS : Anna vient de me rappeler pour me dire que la fête des mères est dimanche prochain, ce sera bien justement car dimanche prochain il y aura deux mamans chez eux car j'y serai !


mardi, mai 18, 2010

Giverny : la grande allée et la petite...


Si on aime les fleurs, on aime le jardin de Monet, c'est obligé. Il faut alors y aller et y retourner car il change selon les saisons :
La grande allée bien dégagée derrière DD, qui mène de l'entrée du Clos Normand à celle de la maison, disparaîtra bientôt sous les fameuses capucines.

Hpy anniversaire, André !
[Mais après avoir soufflé tes bougies, il serait temps de mettre un nouveau message sur ton blog...]

Tulipe 'Olympic Flame' en bordure du verger

Cliquer sur l'image
► l'allée des capucines et l'escalier de la maison de Monet

mardi, mai 11, 2010

Le pissenlit (Taraxacum dens leonis)



"Taraxacum officinale" ou "Taraxacum dens leonis" ou "pissenlit" comme nom vernaculaire et ambigu. On appelle pissenlit des espèces différentes qui sont soit du genre Taraxacum soit de la famille des Asteraceae...
Ce n'est pas important. Les pissenlits sont omniprésents ce printemps à Cergy. Le vent qui ploie et plume leur tête est leur meilleur ami...



lundi, mai 03, 2010

La Roche Guyon : la rose, la spirée et les saints de glace



Samedi dernier 1er mai, nous étions à La Roche Guyon, comme tous les ans, alors que nous ne devions pas y mettre les pieds. C’était le baptême de la rose "La Roche Guyon" obtenue par le rosiériste Jean-Pierre Guillot et dont la marraine est Micheline Presle. C’est drôle un baptême de rose, c’est un peu comme une cérémonie par procuration car le rosier n’est pas encore prêt à être commercialisé et n’est présent que sous la forme d’un bouquet un peu compassé de quelques fleurs piquetées et ceint de brindilles du genre dont le bouleau se dénude dans les buissons et sur la pelouse. J’ai pris cette photo de la rose californienne Rio Samba® au stand Guillot. C’est agréable d’acheter à des producteurs directement car les plantes sont en pleine forme. Cette année j’ai craqué pour une heuchère panachée et une anémone semi-double rose. L’année dernière, j’avais acquis banksiae 'Lutea', un rosier grimpant sarmenteux chinois à petites fleurs jaunes à Saint Jean de Beauregard. Il est magnifique à l’entrée du potager, mais pas encore fleuri.



J’ai quitté l’enceinte du château et ai contourné le village jusqu’à la Seine en longeant un champ de maïs et j’ai trouvé cette composition florale spontanée. Si seulement les jardins de ville étaient assez grands pour laisser nos arbustes de haies libres sans les tailler !
Samedi, il ne faisait pas très beau mais la pluie était attendue par les jardiniers. Dimanche, il a plu des cordes et aujourd’hui lundi il fait un froid de loup. Nous ne sommes pas loin des saints de glace, ensuite il n’y aura plus de crainte à semer et planter. Cela m’arrange d’avoir une excuse et un peu de temps devant moi.