jeudi, décembre 24, 2009

La creche du jardinier...

Crèche de création Evelyne Berry

Dans cette crèche manque le héros de la pièce, ce Petit Jésus qui sera au centre de la scène à minuit.
Même si je n'ai pas beaucoup de temps aujourd'hui, il me faut publier cette photo sans tarder, car plus tard elle sera dépassée.
Début janvier, les rois mages prendront place aux cotés de Marie, de Joseph, de l'âne et du boeuf pour adorer l'enfant nouveau-né pendant que les anges chanteront aux cieux :

"Alléluia ! Il est né le divin enfant !"


Le jardinier sait qu'il en ainsi de la nature. Tout doit être en place avant la venue des grands froids puis il y a encore bien des menus travaux avant l'arrivée des premiers signes du printemps : les bulbes, le forsythia, tout ce qui annonce le renouveau.

Joyeux temps de noël à tous !

lundi, décembre 21, 2009

La sensitive (Mimosa pudica)



"J'ai traversé un buisson de grands mimosas
Ils s'écartaient de moi sur mon passage
Ils écartaient leurs branches avec un petit sifflement
Car ce sont des arbres de sensibilité et presque de nervosité"

-Blaise Cendrars-


J'ai retrouvé ces quelques vers grâce à Miss_Yves qui a publié ce matin la photo d'un cimetière sous la neige accompagnée de ceux-ci :

"La première neige, mimosa des morts
Et ce froid baiser sur chaque paupière"

-Gilbert Cesbron-


Ces sensitives poussent en Guyane. En Côte d'Ivoire ce n'étaient pas des arbrissaux que nous appelions ainsi, mais des arbres doués également de sensibilité.


jeudi, décembre 17, 2009

Le morpho bleu *** blue Morpho


Les choses souvent ne sont pas ce qu'elles semblent être...

Ce terne lépidoptère est un morpho bleu, mythique papillon iridescent. Je ne l’ai pas photographié en automne mais à l’ombre des arbres au bord de la crique Voltaire près des chutes du même nom en Guyane et je m’étais mise à l’abri de la dureté du soleil.
Ces papillons nous ont accompagnés tout au long de la crique et du sentier, voletant nonchalamment tels des petits génies de la forêt tropicale. Si leur dessous est sombre avec des ocelles, c’est pour tromper et effrayer les prédateurs.
Le prédateur que j’étais n’a pas réussi à en capturer un en vol avec son objectif mais du moins suis-je assez heureuse d’avoir épinglé celui ci avant qu’il n’ouvre ses ailes et ne m’échappe...



[Vignette trouvée sur Wikipékia.]

samedi, décembre 05, 2009

Rose de Chine (Hibiscus rosa sinensis)



Par dessus l’océan, DOLANGE (Je suis le temps qui passe) m’a fait parvenir le :

"The 2009 Blogger Appreciation Awards"




Merci Dolange de ce témoignage d’amitié dont je pèse toute la valeur.
Il me faut dire sept choses secrètes sur moi puis transmettre le flambeau à sept bloggueurs.


  • En Côte d’Ivoire, j’habitais au milieu d’une réserve forestière que dirigeait notre père, assez loin d’Abidjan pour que nous soyons obligés d’y aller en voiture. J’avais trois frères mais pas de sœur.

  • L’enfant solitaire que j’étais par la force des choses aimait s’occuper par la lecture la couture ou le dessin.
  • J’avais dessiné et peint à la gouache une fleur d’hibiscus rouge que j’étais allée cueillir en dessous de la maison et que j’avais posée sur mon bureau. Mon père l’avait faite encadrer par le menuisier de la réserve et encore aujourd’hui lorsque je lève les yeux, elle est au dessus de mon bureau.

  • J’étais inscrite à trois bibliothèques, je m’achetais ou me faisais offrir des livres. Cependant mon livre de chevet, celui que je lisais comme un roman, qui était le compagnon indispensable de mes lectures car il me fallait savoir le sens exact de chaque mot, était le petit Larousse Illustré. Il m’en reste que, même si je ne prends plus le temps de le lire quotidiennement, nous en avons au moins un exemplaire dans chaque pièce y comprise la cuisine.

  • Je cousais à la main ou avec une petite machine à coudre Singer (que j’ai donnée à notre fille mais qu’elle a laissée à Cergy) des vêtement sur mesure pour mes poupées qui avaient des formes bizarroïdes (les poupées et mes robes donc).

  • J’étais très maternelle. En plus de mes poupées je m’occupais de mes petits frères et j’ai même écrit une affreuse lettre à la maîtresse de mon plus grand petit frère car je n’aimais pas ses méthodes pédagogiques. J’en rougis encore aujourd’hui. Mes parents avaient traité l’affaire avec beaucoup de diplomatie et s’était montré extrêmement... pédagogues envers moi.

  • J’ai beaucoup de madeleines de Proust. La goyave est l’une d’elles. Sur l’île Royale, je n’ai pas osé grimper sur les arbres au tronc et aux branches solides, sèches lisses et bicolores comme je le faisais enfant (les goyaves mûres sont toujours hors de portée). J’ai eu de la chance de m’en voir offrir trois en Guyane.

  • Et le jardin avec tout cela ?
    Le goût du jardin me vient de ma grand’mère Marguerite dont j’ai le prénom en troisième position. C’était la plus délicieuse des femmes mais lorsqu’elle était dans le jardin elle se chamaillait toujours avec son petit frère Marcel.
    Mon père plantait des roses et ma mère des choux de Chine ou du coriandre. Elle se chamaillait aussi toujours avec ma tante Marie-Rose et mon père disait qu’il ne faut jamais mettre deux jardiniers dans le même jardin.



Les sept jardiniers ou sympathisants nommés sont :

Caro

Chez Madeleine

France

Hpy

Kristin

Olivier

Valou








Tout de même. J’ai été intriguée par ce "The 2009 Blogger Appreciation Awards".
Je l’ai retrouvé ici et avec ce look :



C’était au départ un concours pour bloggueurs "méritants" lancé par une marque.

Au fond quelle importance si c’est une médaille au chocolat ? Cela fait tout autant plaisir et a tout autant de valeur car transmis avec le cœur. De même avais je été si heureuse et fière lorsque HPY m’avait attribué le tout premier Hpy Award qu’elle a créé à un moment où cela n’allait pas vraiment dans ma vie. Par amitié, par solidarité, par consolation. Elle avait alors émis l'espoir qu’un jour cet Award lui revienne. Alors je me permets, avec son autorisation, aujourd’hui un peu plus d'un an après, alors que je vais maintenant tout à fait bien, de le lui rendre, tout en le gardant pour moi.
Car l’amitié et le bonheur c’est comme l’amour d’une mère. Cela se partage et cela se multiplie en même temps, n'est ce pas ?