Le 26.01.08 à 15H15
Les fleurs n’ont pas de mémoire bien sûr et sont sans doute plus heureuses ainsi. Elles sont cependant en charge de la mémoire de ceux qui les aiment, ou les ont aimées.
Le lilas du mois de mai, fleur préférée de mon père... Il y a toujours un lilas dans les jardins abandonnés, ou sur les bords de talus à proximité des villages.
La pivoine à la robe de pourpre, fleur préférée de ma mère... J’en cueillais pour elle des boutons à peine entrouverts auxquels je mêlais des tiges de lupin.
La pensée du court de mon enfance à Epinal, dont l’odeur s’est rappelée à moi à Linden, sur les bords du lac de Constance...
Et la primevère des jardins... Celle qui, toute simple, décline une palette allant du blanc au jaune, en passant par les roses et les violines. Celle que nous appelions "coucou". Qui au printemps gansait le long des bordures en grés rose les allées du "jardin de Marguerite" des Vosges. Dont l'on peut des fleurs orner une salade, ou des jeunes feuilles faire des beignets.
Le 27.01.08 à 15H10
Tout l’hiver précédent ma découverte d’internet, de la photo et du monde des blogs, j’ai préparé un petit coin de potager. Pour cela j’ai supprimé la pelouse, me suis fait aider du gel pour casser les mottes. Ai offert des taupins au rouge-gorge fidèle. Ai obtenu que Patrick dessouche le cerisier et me fasse des bordures dites de "planches pourries".
C’était il y a deux ans. Cette année, les coucous, qui sont des bisannuelles, ont pris possession des bordures de mon coin de potager un tantinet délaissé.
Je n'ai pas de fleur préférée...
My father liked lilac most of all flower and my mother liked peony.
I like primula which makes me remember my grandmother’s garden. They are simple to rear, and may be use as flower salad or leaf doughnut.
(I like, actually, any flower else too...)